La façade du bâtiment aurait même servi de « publicité au point de deal ». Cette situation met en lumière un problème plus large d'entreprises contraintes de déménager ou de fermer à cause de la criminalité, comme le mentionnent d'autres cas en région parisienne, et pose la question de la capacité de l'État à assurer la sécurité des acteurs économiques dans les quartiers sensibles.
Orange ferme un site à Marseille en raison de l'insécurité liée au narcotrafic
L'opérateur Orange a pris la décision exceptionnelle de fermer temporairement un de ses sites majeurs à Marseille, qui emploie environ un millier de personnes. Cette mesure drastique est une réponse directe à la montée de l'insécurité et des violences liées au trafic de drogue dans le quartier Saint-Mauront. La direction a annoncé la fermeture du site jusqu'au 14 décembre, dans l'attente d'« un retour à une situation apaisée dans le quartier ». La décision a été prise après une « montée des tensions » et une série d'incidents graves, incluant une voiture incendiée, une attaque à la machette et trois confinements successifs des salariés en une seule semaine suite à des alertes faisant état de détonations. Les syndicats et les salariés ont exprimé leur peur, une employée témoignant que les salariés se sentent « terrorisés ».



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La préfecture annonce, ce mardi 23 décembre 2025, que l’archipel est victime d’une coupure généralisée d’électricité. Le problème a été identifié et la situation est en cours de résolution.

C’est un document implacable, à l’image du réquisitoire du ministère public et du verdict de la cour d’assises du Doubs. À l’issue d’un procès de trois mois et demi, Frédéric Péchier a été condamné le 18 décembre à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une sûreté de 22 ans, le maximum légal.L’ancien anesthésiste de 53 ans a été jugé coupable de trente empoisonnements aggravés, dont douze mortels, sur des patients de deux cliniques de Besançon entre 2008 et 2017. Après huit ans sous contrôle judiciaire, il dort désormais à la maison d’arrêt de Besançon mais a immédiatement fait appel et continue de se dire innocent.

Des « difficultés de voisinage » qui dégénèrent ? Une femme de 69 ans a été victime d’un homicide volontaire chez elle à Raillencourt-Sainte-Olle (Nord) dans la nuit de dimanche à lundi, et un suspect a été interpellé, a-t-on appris mardi du parquet de Cambrai.Le suspect, un homme « sans domicile fixe » mais qui était « régulièrement accueilli » par la victime, a été interpellé et placé en garde à vue pour homicide volontaire, a expliqué Thomas Combrexelle, substitut de la procureure de Cambrai.Il devait être présenté mardi après-midi à un juge d’instruction du tribunal judiciaire de Douai, compétent en matière criminelle.Relation sentimentaleLa victime rencontrait « des difficultés de voisinage » liées à « son mode de vie précaire », a précisé Thomas Combrexelle, selon lequel une éventuelle relation sentimentale entre la victime et le suspect n’est pas établie « à ce stade ».Une autopsie du corps est prévue mercredi matin. Pour l’instant l’hypothèse d’une mort suite à des coups « n’est pas corroborée par les constatations médico-légales, pas plus que celle de l’usage d’une arme blanche », selon Thomas Combrexelle.

Des analyses sont en cours pour connaître les causes de la mort du nourrisson. Une femme de 23 ans a été placée en garde à vue ce lundi 22 décembre à Toulouse (Haute-Garonne) dans l’après-midi après s’être présentée plus tôt dans la journée à l’hôpital munie d’un sac à dos où se trouvait le corps sans vie de son nouveau-né, a confirmé ce mardi le parquet de Toulouse.Une enquête pour meurtre sur mineur de 15 ans a été confiée à la division de la criminalité territoriale (DCT), a précisé le procureur de la République de Toulouse, David Charmatz. Une autopsie doit être pratiquée ce mardi après-midi et « permettra de connaître la cause du décès », a-t-il ajouté.Un déni de grossesse total envisagéSelon nos confrères de la Dépêche du midi, la jeune femme s’est présentée à l’hôpital Pierre-Paul Riquet, peu avant 11 heures ce lundi matin, au sein de la partie pédiatrique. Après la macabre découverte, les soignants ont alerté la police nationale, qui est intervenue. La suspecte prétendait alors dans un discours des plus confus que le corps du nourrisson lui avait été confié par une amie lui ayant demandé de s’en débarrasser.Lors de sa garde à vue, elle a cependant reconnu qu’elle avait bien donné naissance à l’enfant, une petite fille qui semble être née à terme et qui pesait plus de 3 kg. « Des examens sont pratiqués pour savoir si cette dame est la mère du nourrisson. Les résultats devraient rapidement nous l’indiquer », avait déjà averti ce lundi auprès de nos confrères le procureur de la République de Toulouse.Prise en charge par des médecins au vu de son état psychique et de son récent accouchement, elle aurait donné naissance au nourrisson ce dimanche, comme l’indiquait un mot retrouvé dans le sac à dos dans lequel se trouvait le corps, selon une source policière. Elle aurait accouché seule dans une pièce, alors que sa grand-mère se trouvait dans le domicile familial. La piste d’un déni de grossesse total est privilégiée, mais les enquêteurs doivent encore déterminer si le nouveau-né est décédé de causes naturelles par manque de prise en charge ou s’il a été tué.




