Cette décision radicale, qui perturbe fortement le trafic aérien mondial, a été prise suite à la découverte d'une faille logicielle critique. L'origine de cette mesure d'une ampleur inédite remonte à un incident survenu le 30 octobre sur un vol de la compagnie JetBlue. L'analyse a révélé qu'un rayonnement solaire intense pouvait corrompre des données essentielles du logiciel de commandes de vol, provoquant une perte d'altitude et un atterrissage d'urgence.
Face à ce risque pour la sécurité, Airbus a exigé « l'arrêt immédiat des vols » pour procéder à une mise à jour logicielle d'urgence.
L'impact sur le trafic aérien a été immédiat, avec des annulations et des retards en cascade, touchant particulièrement les États-Unis en plein week-end de Thanksgiving. La majorité des appareils a pu être mise à jour rapidement, en quelques heures.
Cependant, « une centaine d'exemplaires vont rester cloués au sol durablement », le temps de remplacer non seulement le logiciel mais aussi le matériel informatique, une opération qui pourrait prendre des semaines.
Un expert en aéronautique, Michel Polacco, a tenu à rassurer en affirmant qu'« il n'y a pas eu d'erreur ou de faute », mais plutôt une adaptation nécessaire des standards face à des phénomènes naturels dont l'intensité est mieux comprise.
Même l'avion papal, un A320, a nécessité une intervention technique à Istanbul, bien que l'incident ne soit a priori pas lié à cette faille logicielle.











