Sa visite à la Mosquée bleue d'Istanbul et ses rencontres avec des dignitaires orthodoxes ont été des moments clés de ce voyage.

Dans un pays où chaque signe religieux est scruté avec attention, le souverain pontife a navigué avec prudence.

Samedi matin, il s'est rendu à la Mosquée bleue, joyau emblématique d'Istanbul, pour sa première visite dans un lieu de culte musulman depuis le début de son pontificat. Accompagné du grand Mufti, il a choisi la sobriété, optant pour un moment de recueillement silencieux plutôt qu'une prière explicite, afin d'éviter les controverses qui ont pu marquer les visites de ses prédécesseurs.

Ce voyage était également l'occasion de tendre la main aux chrétiens orthodoxes.

Le pape a rencontré le patriarche Bartholomée Ier pour commémorer les 1700 ans du concile de Nicée, un événement fondateur du christianisme.

Il a plaidé pour la liberté des chrétiens persécutés et pour l'unité entre les deux Églises.

La journée de samedi s'est conclue par une messe à la Volkswagen Arena d'Istanbul, rassemblant la petite communauté catholique du pays. Le pape doit ensuite se rendre au Liban, une visite très attendue par les chrétiens de la région, où le Hezbollah l'a déjà exhorté à rejeter l'« agression » israélienne.