Des négociations sont en cours, notamment avec le groupe socialiste, mais leur chef de file, Boris Vallaud, a prévenu que son parti ne pouvait pas être « seul » à rechercher un compromis. Un des points de friction majeurs concerne le gel des pensions de retraite.

Le ministre du Travail, Jean-Pierre Farandou, a toutefois indiqué que cette mesure « peut encore faire l’objet de discussions », laissant une porte ouverte au dialogue. Face à un calendrier serré et des oppositions fermes, l'exécutif pourrait être contraint de recourir à l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le budget sans vote final, une méthode qui crispe une partie de la classe politique.