L'ombre de Donald Trump plane sur ces négociations, ce dernier ayant estimé que le scandale de corruption en Ukraine « n’aide pas » les pourparlers. Affaibli politiquement, notamment par la démission de son influent conseiller Andriy Yermak sur fond de soupçons de corruption, Volodymyr Zelensky est attendu à l'Élysée ce lundi pour sa dixième visite en France depuis le début de la guerre.

Il espère y consolider le soutien européen pour peser dans les négociations.

Pendant ce temps, la Russie continue de s'adapter à une économie de guerre. Bien que 40 % de son budget soit consacré au conflit, le Kremlin s'efforce de contourner les sanctions internationales, notamment grâce aux revenus du pétrole qui financent une industrie de l'armement en plein essor.

Moscou soigne également ses soldats et vétérans, qui deviennent une « nouvelle élite » avec des revenus et avantages considérables. Sur le plan intérieur, le pouvoir russe renforce son emprise idéologique, notamment auprès de la jeunesse, à travers des organisations comme la Iounarmia, et une propagande omniprésente qui présente la Russie comme une nation agressée.