Après une étape en Turquie axée sur l'unité des Églises chrétiennes, le souverain pontife est arrivé à Beyrouth dimanche, une semaine seulement après une frappe israélienne dans la banlieue de la capitale libanaise.

Ce premier voyage papal au Liban depuis celui de Benoît XVI en 2012 s'est déroulé sous haute sécurité.

Lors de son premier discours, Léon XIV a appelé les autorités politiques du pays, dont le président Joseph Aoun, à se mettre « au service du peuple » et « du bien commun ». Il a également délivré un message d'espérance au peuple libanais, le qualifiant de « peuple qui n'abandonne pas face aux épreuves ».

S'exprimant sur le conflit israélo-palestinien, le pape a affirmé que la création d'un État palestinien demeurait « la seule solution » pour une paix durable.

Lors d'une conférence de presse dans l'avion papal, il a évoqué l'idée d'une célébration œcuménique à Jérusalem en 2033. En Turquie, avant son départ, il avait rendu hommage au courage « du peuple arménien au cours de l’histoire » lors d'une visite à la cathédrale arménienne d'Istanbul, choisissant ses mots avec prudence sans employer le terme de « génocide ».