Inondations en Asie du Sud-Est : un bilan catastrophique de plus de 1 100 morts

Plusieurs pays d'Asie du Sud-Est sont frappés par des inondations dévastatrices, considérées comme les pires depuis de nombreuses années dans la région. Le bilan humain est extrêmement lourd, avec plus d'un millier de morts et des centaines de disparus, poussant les armées à se mobiliser pour les opérations de secours. L'Indonésie, le Sri Lanka, la Thaïlande et la Malaisie sont les nations les plus touchées par ces intempéries exceptionnelles. Si ces phénomènes sont habituels durant la saison des pluies, leur intensité a été aggravée par le réchauffement climatique, provoquant une catastrophe d'une ampleur rare.

Le dernier bilan fait état d'au moins 1 160 personnes décédées, mais ce chiffre pourrait encore augmenter, de nombreuses personnes étant toujours portées disparues.

Face à l'ampleur des dégâts, l'Indonésie et le Sri Lanka ont déployé leurs armées ce lundi pour participer aux opérations de recherche et de sauvetage, et pour venir en aide aux populations sinistrées. Les images provenant des zones touchées montrent des paysages dévastés, des habitations submergées et des infrastructures détruites. Des voyageurs témoignent de conditions de déplacement devenues un « calvaire ».

Ces événements tragiques illustrent la vulnérabilité extrême de la région face aux catastrophes naturelles, une vulnérabilité accentuée par les effets du changement climatique qui intensifient les phénomènes météorologiques.

En résumé

L'Asie du Sud-Est fait face à des inondations historiques qui ont causé la mort de plus de 1 100 personnes et laissé des centaines de disparus. L'ampleur de la catastrophe, exacerbée par le réchauffement climatique, a nécessité la mobilisation des forces armées pour les secours dans les pays les plus affectés comme l'Indonésie et le Sri Lanka.

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Dermatose bovine : un nouveau foyer confirmé en Haute-Garonne, le 115e enregistré depuis juin

L’épidémie continue de se propager. Le ministère de l’Agriculture a confirmé mardi un nouveau foyer de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans un élevage bovin de Haute-Garonne, portant le bilan total à 115 foyers enregistrés depuis juin en France.C’est le premier foyer majeur depuis le 15 décembre dans l’Aude. Lundi le ministère avait confirmé un 22e foyer dans les Pyrénées-Orientales mais celui-ci ne concernait qu’une poignée de vaches.La mobilisation des agriculteurs, opposés à la gestion gouvernementale de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) touchant les bovins, faiblit à l’approche de Noël mais se maintient, majoritairement dans le Sud-Ouest, avec toujours quelques blocages et rassemblements ce mardi.Baisse de la mobilisationDepuis le début de l’épidémie en Savoie cet été, l’État tente de contenir la propagation du virus en se basant sur « trois piliers » : l’abattage systématique d’un troupeau dès la détection d’un cas, la vaccination et la restriction de mouvements.Une gestion fortement contestée par une partie des agriculteurs, notamment de la CR (deuxième syndicat de la profession) et de la Confédération paysanne (troisième), qui rejettent cette stratégie d’abattage des troupeaux entiers au moindre cas détecté.La mobilisation des agriculteurs a connu un léger regain lundi (35 actions mobilisant 1 200 personnes) par rapport à dimanche (23 actions), mais elle est nettement en baisse comparée à la semaine dernière (110 actions jeudi, 93 vendredi).Emmanuel Macron recevait ce mardi les syndicats agricoles pour parler de l’accord UE Mercosur auquel ils sont opposés, mais le sujet de la dermatose bovine semblait difficile à éviter.