La tension est montée d'un cran avec la déclaration du président russe Vladimir Poutine, qui a affirmé que si l'Europe "veut la guerre", la Russie est "prête".

Ces propos belliqueux coïncident avec l'arrivée très médiatisée au Kremlin de Jared Kushner, gendre de Donald Trump, et de l'émissaire américain Steve Witkoff. Ils sont venus présenter un plan de paix en 22 points pour mettre fin à une guerre qui dure depuis près de quatre ans.

Malgré l'optimisme affiché par Washington, le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, a rapidement tempéré les attentes en déclarant qu'"aucune solution de compromis n’a encore été choisie" concernant les territoires ukrainiens occupés.

Cette fermeté russe place l'Ukraine dans une position délicate.

Le président Volodymyr Zelensky, en déplacement à Paris la veille, a déclaré attendre des "signaux" de cette rencontre, espérant que les intérêts de son pays ne soient pas sacrifiés sur l'autel d'un accord russo-américain. Sur le terrain, la guerre de l'information fait rage autant que les combats. Moscou a revendiqué la prise de la ville stratégique de Pokrovsk, un carrefour logistique crucial dans le Donbass. Kiev a immédiatement démenti, affirmant que les combats se poursuivaient et que l'armée ukrainienne contrôlait toujours une partie de la ville.

Cette annonce russe est perçue par l'Ukraine comme une tentative d'influencer les négociations en cours en affichant une position de force.