Le retour du PLFSS dans l'hémicycle a mis en lumière les profondes dissensions au sein du camp présidentiel.
Le parti Horizons, présidé par l'ancien Premier ministre Édouard Philippe, a clairement exprimé son opposition au texte en l'état.
Lors d'une réunion de groupe, ce dernier a affirmé que ses députés "ne peuvent pas voter pour" ce budget, jetant une ombre sur les chances d'adoption.
Cette prise de position marque un durcissement de la part d'Édouard Philippe et met le Premier ministre Sébastien Lecornu dans une situation extrêmement délicate.
Sans les voix du groupe Horizons, le gouvernement ne dispose pas d'une majorité absolue pour faire passer son projet de loi, le rendant dépendant du soutien d'une partie des oppositions, notamment socialiste, avec qui des négociations sont en cours. Cette fronde interne au sein du "bloc central" expose la fragilité de la coalition au pouvoir et fait peser le risque d'une défaite historique. La situation pourrait contraindre le gouvernement à envisager un recours à l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le texte sans vote, une option que Sébastien Lecornu avait pourtant écarté.












