Placé en redressement judiciaire, le groupe centenaire Brandt joue sa survie.
Face à cette situation critique, un espoir renaît grâce à un projet de reprise audacieux : la transformation de l'entreprise en Scop.
Ce modèle, où les salariés deviennent majoritaires au capital et prennent les décisions collectivement, est de plus en plus envisagé pour sauver des entreprises en difficulté.
Il présente un taux de pérennité élevé, avec 80% des Scop toujours en activité après cinq ans. Le projet a reçu un soutien de poids de la part du gouvernement. Le ministre délégué à l'Industrie, Sébastien Martin, a annoncé que l'État était "prêt" à injecter cinq millions d'euros pour appuyer cette initiative, soulignant que ce serait la première fois que l'État financerait directement une coopérative de salariés de cette envergure.
Cette démarche est perçue comme une opportunité de préserver des centaines d'emplois et un savoir-faire industriel national.
Pour Gilles Attaf, président du label Origine France Garantie, le sauvetage de Brandt est plus qu'une question économique ; il s'agit d'une "cause nationale" pour la défense du "Made in France". Le tribunal de commerce de Nanterre examinera les offres ce mercredi, une décision cruciale pour l'avenir des salariés et de l'industrie française.












