L'avionneur a indiqué avoir identifié des défauts sur des panneaux métalliques fournis pour ses monocouloirs. Bien qu'Airbus assure que le problème est "identifié" et "circonscrit", la situation nécessite une campagne d'inspection à grande échelle pour garantir la sécurité des appareils en service.

Cet incident s'inscrit dans ce que certains qualifient de "série noire" pour l'entreprise.

Il survient en effet quelques jours seulement après l'annonce d'un problème de logiciel qui avait nécessité une intervention sur près de 6 000 avions. Ces défaillances successives ternissent l'image de fiabilité du constructeur européen et soulèvent des questions sur le contrôle qualité au sein de sa chaîne d'approvisionnement.

La nécessité d'inspecter un si grand nombre d'avions pourrait entraîner des perturbations pour les compagnies aériennes clientes et des coûts supplémentaires pour Airbus, à la fois pour les inspections et les éventuelles réparations. La nouvelle a été mal accueillie par les marchés financiers, l'action Airbus ayant dévissé suite à cette annonce.