Face à la pression judiciaire et médiatique, Marine Le Pen a elle-même poussé vers la sortie celui qui était devenu une figure encombrante.
Dans un communiqué, David Rachline a justifié sa démission par sa volonté d'éviter que les soupçons pesant sur lui ne soient "instrumentalisés" contre le Rassemblement National.
Cette rupture est également politique : il a été confirmé qu'il ne serait pas réinvesti par le parti pour les prochaines municipales à Fréjus, ville qu'il dirige depuis 2014. Il devrait se représenter sans l'étiquette RN.
Ce départ marque la chute d'un cadre influent et illustre la stratégie du RN de tenter de se distancier des affaires pour ne pas compromettre ses ambitions nationales.












