Les accusations portées contre lui découlent d'un reportage qu'il réalisait sur le club de football de la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK). Les autorités algériennes lui reprochent ses contacts avec le président du club, qui a fait partie du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK), une organisation classée comme terroriste par Alger. Lors de son procès en appel ce mercredi, le parquet avait requis une peine de dix ans de prison, mais la cour a finalement confirmé la sentence initiale de sept ans.

La nouvelle a été un choc pour sa famille.

Ses parents se sont dits "effondrés" et "atterrés".

Son frère, Maxime Gleizes, qui dirige un comité de soutien, a exprimé son désarroi : "Pas simple d’imaginer mon frère dans les prisons algériennes".

Il a ajouté : "J'ai envie de croire en cette grâce présidentielle". En effet, le seul espoir de libération à court terme pour le journaliste, désormais le seul détenu de sa profession à l'étranger, repose sur une éventuelle grâce accordée par les autorités algériennes. En France, la condamnation a suscité une vague d'indignation et de solidarité.

Des personnalités et organisations, dont Reporters sans frontières (RSF), ainsi que l'État français, ont réagi, qualifiant le verdict d'injustifiable.

L'avocat français du journaliste a déclaré que "rien ne permet de justifier un tel verdict", soulignant le caractère journalistique de la démarche de son client.