L'OGC Nice traverse une crise profonde marquée par des violences contre des joueurs, l'incertitude autour du maintien de l'entraîneur Franck Haise et la colère de l'effectif. Un huis clos total a été infligé au club en Coupe de France suite à de précédents incidents, aggravant une situation déjà tendue. La situation a dégénéré dimanche soir lorsque des joueurs, notamment Terem Moffi et Jérémie Boga, ont été victimes de violences à leur retour de Lorient. Dans un communiqué poignant publié mercredi, les joueurs ont souhaité "rétablir la vérité" et ont évoqué les "séquelles physiques et psychologiques" subies.
Ce climat d'insécurité a failli provoquer le départ de l'entraîneur Franck Haise.
Après une journée de crise où les "dirigeants (étaient) introuvables", il a finalement annoncé à ses joueurs ce mercredi matin sa volonté de rester, tout en égratignant la direction pour son absence.
Il a déclaré : "Des joueurs se sont fait taper".
La crise sportive et interne est aggravée par des sanctions disciplinaires.
La commission de discipline de la LFP a infligé un huis clos total au club pour son match de 32e de finale de Coupe de France contre Saint-Étienne, suite à des incidents survenus lors du match contre l'OM le 21 novembre. Cette accumulation d'événements plonge le club dans une tourmente, avec un groupe de joueurs "en colère et toujours sous le choc" et une structure dirigeante critiquée pour sa gestion de la crise.
En résuméL'OGC Nice est en pleine tourmente suite à des violences subies par ses joueurs, qui ont exprimé leur choc dans un communiqué. L'entraîneur Franck Haise a finalement décidé de rester malgré les tensions avec la direction, tandis que le club a été sanctionné d'un huis clos, témoignant d'une crise à tous les niveaux.