Les résultats, dévoilés ce mercredi 3 décembre, confirment les inquiétudes des associations environnementales. C'est la première fois que les services de l'État évaluent de manière aussi complète les niveaux de TFA, le plus petit et le plus répandu des PFAS, dans l'eau destinée à la consommation humaine. Bien que l'Anses précise que les concentrations de ce polluant demeurent sous les limites sanitaires actuelles, son omniprésence pose question.

Le TFA est soupçonné par certaines études d'être toxique pour la santé, avec un impact négatif potentiel sur le foie et la fertilité.

Sa capacité à contaminer largement toute la chaîne alimentaire, des solides aux boissons, en fait un sujet de préoccupation majeur.

Cette situation représente un défi sanitaire et financier important pour les années à venir, notamment en ce qui concerne le traitement des eaux.

La publication de ce rapport intervient alors que la question de la taxation des industriels responsables de cette pollution a été repoussée, ajoutant à la complexité de la gestion de ce problème de santé publique.