Placée en redressement judiciaire, l'entreprise centenaire joue sa survie.

L'audience de ce mercredi était décisive pour l'avenir des deux usines françaises du groupe, situées dans le Loiret et le Loir-et-Cher.

Le principal projet de reprise consiste en une transformation en Scop, un modèle où les salariés deviennent actionnaires majoritaires. Cette solution a reçu le soutien de Bercy et des collectivités locales, qui y voient une opportunité de préserver un savoir-faire industriel et le label "Made in France". Gilles Attaf, président du label Origine France Garantie, a d'ailleurs affirmé que le sauvetage de Brandt "devrait être une cause nationale". Cependant, le projet présente une ombre majeure : il ne prévoirait la sauvegarde que de la moitié des emplois actuels, laissant environ 350 salariés sur le carreau. La mise en délibéré de la décision par le tribunal prolonge l'incertitude pour les employés et pour l'avenir de ce fleuron de l'industrie française, dont l'issue reste à ce jour inconnue.