Cette décision judiciaire suscite l'indignation et une forte mobilisation politique et médiatique pour obtenir sa libération.
La cour d'appel de Tizi Ouzou a maintenu la sentence prononcée en première instance, une décision qualifiée de « coup de massue » par les proches du journaliste.
Immédiatement, l'Élysée a réagi par un communiqué exprimant la « profonde inquiétude » du président Emmanuel Macron, qui a promis d'« agir auprès des autorités algériennes » pour obtenir « sa libération » et son retour en France « dans les plus brefs délais ».
Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, a confirmé que son déplacement prévu en Algérie était maintenu, précisant que la libération de Christophe Gleizes constituait un « élément majeur » des discussions.
L'avocat du journaliste, Me Emmanuel Daoud, a dénoncé un verdict relevant du « délire et hystérie sécuritaire » basé sur un « dossier totalement vide ». La situation est largement perçue comme un enjeu diplomatique complexe, le journaliste étant considéré comme un « pion dans le champ de mines franco-algérien ».
L'écrivain Boualem Sansal, lui-même récemment libéré des geôles algériennes, a dénoncé une « cruauté pure » visant à « humilier » le journaliste, tout en se montrant optimiste quant à une grâce présidentielle rapide.
Le monde du sport, que Christophe Gleizes couvre professionnellement, a également commencé à se mobiliser, la Ligue de football professionnel (LFP) et le club de l'OGC Nice apportant leur soutien. Cependant, certaines voix, comme celle du maire de Béziers Robert Ménard, ont critiqué un soutien jugé trop timide de la part de grandes figures comme Zinédine Zidane, estimant qu'elles auraient « le devoir de s'exprimer ».












