Le volet économique a également occupé une place centrale dans les échanges.

Le président français a mis en garde contre un déficit commercial qui « est en train de devenir insoutenable » pour l'Europe, plaidant pour un rééquilibrage de la relation et des « investissements croisés ». Accompagné d'une délégation de grands patrons français, il espère corriger ce déséquilibre et convaincre les investisseurs chinois de miser sur la France. Dans un contexte où Pékin multiplie les enquêtes sur des produits européens, notamment français, et où la guerre des droits de douane initiée par Donald Trump fragilise les échanges mondiaux, la France tente de défendre ses intérêts. La visite, qui se poursuivra à Chengdu, inclut également une dimension de « diplomatie des pandas », avec la signature d'un accord sur la location de deux nouveaux pandas, symbolisant la relation entre les deux pays.