Sur le plan diplomatique, Donald Trump a orchestré la signature d'un accord de paix qualifié de « miracle » entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda à Washington. Cet accord vise à mettre fin au conflit dans l'est du Congo, mais des analystes soulignent qu'il est principalement dicté par la volonté américaine de sécuriser l'accès aux minéraux critiques et terres rares de la région. Parallèlement, des pourparlers sur l'Ukraine, menés par son émissaire Steve Witkoff, sont en cours avec la Russie, qualifiés de « très bonne rencontre » par Trump, bien que le plan de paix soit critiqué pour privilégier les aspects économiques et le « business ». Sa diplomatie se montre également à géométrie variable dans la lutte contre le narcotrafic : alors qu'il se montre impitoyable envers le Venezuela, il a récemment gracié l'ex-président du Honduras, Juan Orlando Hernandez, condamné à 45 ans de prison pour trafic de drogue. Au niveau national, Trump a fait rebaptiser à son nom l'Institut des États-Unis pour la paix, une institution qu'il avait failli démanteler, dans une démarche perçue comme une tentative de construire sa « légende personnelle ».

Il a également allégé les restrictions sur la consommation et les émissions des véhicules, détricotant les mesures environnementales de son prédécesseur. Enfin, il continue de s'attaquer aux médias jugés hostiles en créant un « mur de la honte » pour les médias « délinquants » sur le site de la Maison Blanche et en tenant des propos virulents contre des élus démocrates.