Dans la nuit de vendredi à samedi, la Russie a lancé une attaque d'envergure, saturant le ciel ukrainien avec près de 700 drones et 50 missiles. Ces frappes ont ciblé des infrastructures énergétiques et un site ferroviaire, provoquant des coupures de chauffage et d'eau pour des milliers de foyers. Le président Volodymyr Zelensky a dénoncé ces actions, affirmant que « l’objectif des Russes est de faire souffrir des millions d’Ukrainiens ».
Dans ce contexte militaire tendu, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a tiré la sonnette d'alarme concernant la centrale de Tchernobyl, dont le bouclier protecteur, endommagé par un drone russe en février, a perdu « ses principales fonctions de sécurité ». Sur le front diplomatique, le président Zelensky a qualifié de « substantielle et constructive » sa conversation téléphonique avec les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner, dans le cadre de la médiation menée par Donald Trump. Le président français Emmanuel Macron a annoncé qu'il se rendra à Londres lundi pour rencontrer son homologue ukrainien, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Friedrich Merz afin de « faire le point sur les négociations en cours ».
Cette double dynamique, marquée par une violence accrue sur le terrain et une accélération des pourparlers, illustre la complexité de la situation actuelle, où chaque partie cherche à renforcer sa position avant d'éventuelles avancées politiques.












