L'économiste François Lenglet pointe une "irresponsabilité" des élus face à des "chiffres faramineux".

Le vote de mardi est un véritable test pour Sébastien Lecornu, qui, selon certains observateurs, est devenu "le Premier ministre le plus faible de la Ve République". La majorité pourrait se déliter, laissant le Premier ministre isolé.

Les Républicains, par la voix de leur président Bruno Retailleau, ont appelé à ne pas voter le texte, qualifié de "hold-up fiscal, social et démocratique".

Le Rassemblement National, via Jean-Philippe Tanguy, estime que Sébastien Lecornu devra démissionner en cas de rejet.

À gauche, le Parti Socialiste, par la voix de Jérôme Guedj, ouvre la porte à un vote favorable après avoir obtenu des "avancées" sur la CSG, mais prévient que "rien n'est joué". Le ministre de l'Économie, Roland Lescure, a appelé au compromis, affirmant qu'il faut "voter ce budget pour passer à autre chose", tandis que le ministre du Travail, Jean-Pierre Farandou, a alerté sur un "risque de crise" en cas de rejet.

L'issue du scrutin reste donc incertaine et dépendra des ultimes arbitrages et des votes de chaque camp.