Elle promeut un "droit d'ingérence civilisationnel" et se montre violemment anti-UE, mettant à l'épreuve la relation transatlantique.

Cette approche, qui semble favoriser les théories des extrêmes droites européennes, acte la relégation du continent.

Parallèlement, le président français Emmanuel Macron a haussé le ton face à la Chine, menaçant d'instaurer des droits de douane "dans les tout prochains mois" si Pékin ne réduit pas son excédent commercial jugé "insoutenable". Il a qualifié la situation de "question de vie ou de mort pour l'industrie européenne", affirmant que "la Chine vient percuter le coeur du modèle industriel européen". Cette posture plus ferme de Paris et la redéfinition de la stratégie américaine interviennent alors que les négociations pour la paix en Ukraine se poursuivent dans un climat de "méfiance absolue" entre Américains et Européens, comme en témoigne la rencontre prévue à Londres entre Volodymyr Zelensky, Emmanuel Macron, Keir Starmer et Friedrich Merz.