La situation, bien que rapidement maîtrisée par le gouvernement, souligne l'instabilité croissante dans la région, déjà touchée par plusieurs putschs.
Dimanche, un groupe de militaires a fait irruption à la télévision béninoise, affirmant avoir "démis de ses fonctions le président de la République", Patrice Talon, au pouvoir depuis dix ans et dont le second mandat arrive à terme en avril.
L'entourage du chef de l'État a rapidement assuré qu'il était en sécurité.
Le ministre de l'Intérieur a ensuite confirmé que la tentative de putsch avait été "mise en échec" et que l'armée régulière avait repris le contrôle. Une douzaine de soldats auraient été arrêtés.
Des images ont montré des véhicules blindés prenant position devant le siège de la radio-télévision.
En réaction, la France, via le Quai d'Orsay, a appelé ses ressortissants à rester confinés.
Cet événement survient dans un contexte régional tendu, où la menace du "pouvoir kaki" est de plus en plus présente en Afrique de l'Ouest.
Le Nigeria voisin aurait par ailleurs mené des frappes sur des cibles à Cotonou après la tentative de coup d'État, bien que les détails de cette intervention restent flous.
La situation demeure confuse, mais le gouvernement semble avoir repris la main.












