Ces abattages sont de plus en plus mal vécus par les professionnels, qui subissent des pertes financières et émotionnelles importantes.
La ministre de l'Agriculture, Annie Genevard, a défendu fermement le protocole sanitaire en place, le jugeant indispensable pour éviter une catastrophe nationale. Cependant, la pression monte pour une vaccination de l'ensemble des 16 millions de bovins du pays.
Cette mesure aurait un coût et une logistique considérables, car aucun laboratoire français ne produit le vaccin.
Surtout, elle pourrait entraîner un blocage des exportations, un enjeu majeur pour la France, premier exportateur mondial d'animaux vivants.
Un éleveur résume le dilemme : "Cela veut dire qu'on ne peut plus commercer".
Pour trancher cette question complexe, la ministre réunira mardi le "Parlement de l’élevage", où la stratégie future sera débattue entre une vaccination ciblée sur les zones infectées ou une protection généralisée du cheptel.












