Cette posture d'abstention est perçue comme une rupture progressive avec le camp macroniste.

La situation est d'autant plus délicate pour le Premier ministre Sébastien Lecornu que le vote s'annonce extrêmement serré, se jouant potentiellement à quelques voix près. Face à cette incertitude, le soutien inattendu du Parti socialiste, dont le premier secrétaire Olivier Faure a appelé à voter "pour" le texte en raison d'"avancées" obtenues, pourrait s'avérer décisif. Cette configuration illustre la fragmentation du paysage politique et la nécessité pour le gouvernement de négocier au-delà de ses alliés traditionnels. Parallèlement à cette crise politique, Édouard Philippe continue d'occuper le terrain médiatique en avançant d'autres propositions, comme la création d'un "état d'urgence narco" pour lutter contre le trafic de drogue, renforçant son image de candidat potentiel à la présidence.