Cette mesure vise à retirer de la circulation les 1,3 million de véhicules encore concernés en France par cette défaillance potentiellement mortelle. Le problème réside dans le gaz propulseur de l'airbag, qui peut se dégrader avec le temps, notamment sous l'effet de la chaleur et de l'humidité, et provoquer une explosion trop violente lors d'un déploiement. Cette explosion projette des fragments métalliques dans l'habitacle, transformant un dispositif de sécurité en projectile.

En France, 46 accidents, dont 20 mortels et 25 avec blessures, ont été attribués à ces airbags, la majorité ayant eu lieu dans les départements et collectivités d'outre-mer.

Malgré les multiples campagnes de rappel lancées par les constructeurs automobiles comme Stellantis, de nombreux propriétaires n'ont toujours pas fait effectuer la réparation nécessaire.

En rendant la contre-visite obligatoire, les autorités espèrent contraindre les derniers conducteurs récalcitrants à se rendre au garage pour remplacer gratuitement l'airbag défectueux, une opération simple et rapide.