Ses critiques acerbes envers les dirigeants européens, sa vision de l'OTAN et ses décisions unilatérales redéfinissent les relations transatlantiques et sèment l'inquiétude chez ses alliés. Dans un entretien accordé au média Politico, Donald Trump a multiplié les attaques, jugeant certains leaders européens "stupides" et qualifiant leur politique migratoire de "désastre".

"Je pense qu'ils sont faibles", a-t-il déclaré, ajoutant que "l'Europe doit faire très attention" car elle prend de "mauvaises directions".

Ces propos s'inscrivent dans une doctrine plus large où les États-Unis entendent ne plus "jouer les policiers pour le monde entier".

Le chancelier allemand Friedrich Merz a jugé "inacceptables" certaines parties de cette nouvelle stratégie.

La politique de Trump ne se limite pas aux déclarations.

Il a autorisé l'exportation vers la Chine de certaines puces d'intelligence artificielle de Nvidia, à condition que 25% des revenus soient reversés à l'État américain, une décision qui inquiète les alliés asiatiques.

Sur le front ukrainien, il a appelé Kiev à organiser des élections, critiquant le président Zelensky.

Par ailleurs, une ONG a saisi la commission d'éthique de la FIFA, accusant son président Gianni Infantino d'avoir violé son "devoir de neutralité" en faveur de Donald Trump.

Enfin, une rencontre est prévue le 29 décembre aux États-Unis entre le président américain et le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou pour discuter du plan de paix à Gaza.