Cette offensive diplomatique intervient dans un contexte de pression accrue de la part du président américain Donald Trump, qui critique la gestion du conflit par Kiev. Lors de sa visite à Rome, Volodymyr Zelensky a rencontré la Première ministre Giorgia Meloni, affirmant lui "faire confiance" malgré sa proximité avec Donald Trump.

Il a également été reçu par le pape Léon XIV, qui a réitéré son appel à une "paix juste et durable".

Cette tournée vise à garantir la continuité de l'aide militaire et financière alors que la guerre entre dans son 1385e jour. La situation sur le terrain reste critique, l'armée russe affirmant progresser sur la ligne de front et avoir revendiqué la prise de Pokrovsk. Les infrastructures ukrainiennes continuent d'être ciblées, la moitié de la ville de Kiev étant toujours privée d'électricité après de récentes frappes. La diplomatie ukrainienne doit composer avec les déclarations de Donald Trump, qui a appelé à l'organisation de nouvelles élections en Ukraine et critiqué le refus de Kiev d'accepter le plan de paix suggéré par Washington. En réponse, les dirigeants européens, par la voix de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, ont réaffirmé leur soutien "inflexible" à l'Ukraine.