Le soutien décisif est venu du Parti socialiste, dont le premier secrétaire Olivier Faure a su imposer sa ligne, et de l'abstention massive des écologistes. À droite, le groupe Les Républicains s'est fracturé, avec 18 députés votant en faveur du texte, contre l'avis de leur chef de file Bruno Retailleau.
Ce dernier a fustigé le « chantage au chaos et à l’instabilité ».
Le Rassemblement National a, quant à lui, voté contre, dénonçant une manœuvre de l'« UMPS ». Le Premier ministre, qui a fait de la recherche de compromis sa méthode, peut se prévaloir d'avoir réussi son pari, même si le chemin vers l'adoption définitive du budget de l'État reste semé d'embûches. Il a d'ailleurs évoqué la possibilité d'une loi spéciale si un accord sur le budget de l'État n'était pas trouvé d'ici le 31 décembre. Ce budget de la Sécu contient des mesures phares comme la suspension de la réforme des retraites et la création d'un « congé de naissance ».










