Dans un contexte tendu, elle a fermement défendu sa gestion et l'impartialité éditoriale du groupe public. Face aux nombreuses questions et accusations des députés, notamment de la droite et de l'extrême droite, Delphine Ernotte a dû justifier sa gestion sur plusieurs dossiers sensibles. Elle a été interpellée sur des polémiques récentes, ses frais d'hôtel, des soupçons d'emplois fictifs et des contrats avec des producteurs controversés.

Tout en assurant agir avec « transparence et responsabilité », elle a reconnu que le débat sur la neutralité de l'audiovisuel public était « légitime », admettant : « Je ne considère pas que nous soyons irréprochables ».

L'audition a été marquée par des échanges houleux, illustrant les vives critiques dont le service public fait l'objet.

La présidente de France Télévisions a maintenu une ligne de défense solide, insistant sur l'indépendance de ses rédactions et la rigueur de sa gestion financière. Cette audition s'inscrit dans un climat de défiance d'une partie de la classe politique envers l'audiovisuel public, dont le financement et le rôle sont régulièrement remis en question.