Les syndicats et les élus locaux ont exprimé leur colère et leur incompréhension face à une décision jugée trop précipitée, un délégué syndical CFE-CGC déclarant, "abasourdi", que "le made in France s'arrête avec nous".

Cette liquidation s'inscrit dans un contexte plus large de désindustrialisation du secteur de l'électroménager en France au cours des trente dernières années, marqué par les fermetures successives d'usines de grands groupes comme Electrolux et Whirlpool. La production a été massivement délocalisée vers des pays à plus faibles coûts de main-d'œuvre, et la concurrence internationale, notamment chinoise, a rendu la survie des fabricants français de plus en plus difficile.

Le ministre de l'Industrie a d'ailleurs appelé l'Europe à mieux protéger son marché commun face à ces défis.