Cette nouvelle phase de négociations révèle des tensions croissantes entre les États-Unis et leurs alliés européens.
Selon plusieurs sources, l'Ukraine serait prête à accepter une concession majeure, à savoir la création d'une zone démilitarisée dans le Donbass, pour mettre fin à la guerre.
Le président Volodymyr Zelensky a cependant affirmé que Washington continuait de demander d'importantes concessions, y compris un retrait de l'armée ukrainienne de la région.
Une version mise à jour du plan de paix ukrainien a été remise aux États-Unis, et une nouvelle réunion est prévue à Paris ce samedi pour débattre du "plan Trump" avec les délégations allemande, britannique, française et ukrainienne. Les Européens s'inquiètent de possibles annexes secrètes à ce plan et craignent que le Kremlin ne les tienne pour responsables de l'échec des négociations.
Parallèlement à ces tractations, la question d'une élection présidentielle en Ukraine, exigée par Donald Trump, se pose.
Volodymyr Zelensky s'est dit prêt à l'organiser sous conditions, mais de nombreux obstacles, notamment sécuritaires, demeurent.
Plusieurs candidats potentiels, comme le général Valeri Zaloujny, sont déjà évoqués.












