Cette intervention a été vivement critiquée, le chroniqueur Sébastien Lignier dénonçant un deux poids, deux mesures : « Le LBD est beaucoup plus facile à sortir quand c’est un agriculteur que lorsque c’est un émeutier ».

Face à la fronde, la ministre de l'Agriculture, Annie Genevard, a maintenu sa position, affirmant que « l'abattage est la seule solution pour sauver toute la filière ». En réponse à la propagation, le gouvernement a étendu la zone d'obligation vaccinale. Cependant, de nombreux éleveurs et responsables syndicaux, comme Christian Convers de la Coordination Rurale, plaident pour une stratégie axée sur la vaccination, considérée comme « le premier pilier » de la lutte, tout en déplorant le manque de doses disponibles. La colère s'est étendue au-delà de l'Ariège, avec des actions de protestation à Agen et Bordeaux.

Des figures politiques comme Jordan Bardella ont également réagi, critiquant la méthode du gouvernement : « Je n'aime pas cette méthode ».