Cette situation diplomatique complexe intervient alors que sur le terrain, l'armée russe peine à réaliser des avancées décisives malgré une rhétorique belliqueuse.
Le président américain Donald Trump a exprimé son « extrême frustration » face à l'enlisement des pourparlers, l'administration américaine pressant Kiev d'accepter des concessions territoriales significatives.
Celles-ci pourraient inclure un recul des forces ukrainiennes et la création d'une « zone démilitarisée » ou « zone économique libre » dans l'est du pays.
Face à cette pression, le président Volodymyr Zelensky, soutenu par ses alliés français, allemand et britannique, a transmis sa propre version d'un plan de paix à la Maison Blanche.
Le conseiller présidentiel ukrainien, Mykhaïlo Podoliak, a affirmé une ligne ferme : « Pas d’amnistie pour Poutine et la Russie ». Cette offensive diplomatique ukrainienne vise à contrer le récit d'une victoire russe inéluctable, que le Kremlin tente d'imposer pour obtenir par la négociation ce qu'il ne gagne pas militairement.
En effet, les analystes qualifient l'avancée russe de « trompe-l’œil », soulignant les lourdes pertes subies pour des gains territoriaux minimes, et estiment une percée décisive « très improbable ».
La tension est également alimentée par la rhétorique russe, à l'image du propagandiste Sergueï Karaganov qui a annoncé que « la guerre avec l’Europe a déjà commencé ».












