Le groupe centenaire d'électroménager Brandt a été placé en liquidation judiciaire, marquant un nouveau coup dur pour l'industrie française et laissant près de 700 salariés sans emploi. Face à ce symbole de la désindustrialisation, le gouvernement a promis de ne pas « laisser tomber le sujet » et de travailler à un nouveau projet industriel. La décision du tribunal, prononcée jeudi, met un terme à l'histoire d'un fleuron industriel français et plonge dans la détresse quelque 700 employés, notamment dans les deux usines du Centre-Val de Loire, à la veille des fêtes de Noël.
L'entreprise faisait face à de graves difficultés financières qui avaient conduit à son placement en redressement judiciaire.
Cette chute est perçue comme une nouvelle illustration de l'érosion continue du tissu industriel national.
En réaction, le gouvernement s'est voulu rassurant.
Le ministre délégué à l'Industrie, Sébastien Martin, a affirmé sur TF1 : « Je ne laisse pas tomber le sujet Brandt », ajoutant qu'il était possible « d'imaginer un nouveau projet ». De même, le ministre des PME et du Commerce, Serge Papin, a déclaré qu'il restait « encore une possibilité après la liquidation judiciaire ». Ces déclarations témoignent de la volonté politique de trouver une solution de reprise ou de reconversion pour les sites et les salariés affectés, bien que les contours d'un tel projet restent à définir.
En résuméLa liquidation de l'entreprise historique Brandt et la suppression de près de 700 emplois constituent un choc pour l'industrie française. Alors que les salariés font face à un avenir incertain, le gouvernement s'est engagé à chercher des solutions pour préserver l'activité industrielle sur les sites concernés.