L'avenir des deux dernières orques du parc Marineland d'Antibes est au cœur d'un conflit entre le gouvernement, qui privilégie un transfert vers un sanctuaire canadien, et la direction du parc, qui rejette cette option. Le gouvernement français a confirmé ce samedi qu'il considérait le transfert des deux cétacés vers un sanctuaire au Canada comme « la meilleure option ».
Cette prise de position intervient alors que le parc Marineland a fermé ses portes le 5 janvier dernier, en raison d'une baisse de sa fréquentation.
Cependant, la direction du parc s'oppose fermement à cette solution.
Elle la qualifie d'« hypothétique et inexistante », arguant qu'elle « n'offre ni calendrier précis ni garantie pour le bien-être des animaux ».
Ce désaccord crée une situation de blocage quant au futur des deux orques, prises entre une volonté politique de privilégier une solution alternative à la captivité et les critiques du parc sur la faisabilité et la sécurité du projet de sanctuaire canadien.
En résuméLe sort des orques de Marineland reste incertain, le gouvernement poussant pour un transfert vers un sanctuaire au Canada, une solution jugée idéale pour le bien-être animal. Le parc d'Antibes conteste vivement cette option, la qualifiant d'irréaliste et potentiellement dangereuse pour les cétacés, créant ainsi une impasse.