Sa victoire marque un virage politique majeur pour le pays, avec un programme ultraconservateur et une rhétorique qui rappelle celles de Donald Trump ou Javier Milei.
José Antonio Kast a remporté le second tour de l'élection présidentielle avec près de 60 % des voix, selon les résultats officiels.
Sa rivale, la candidate de gauche Jeannette Jara, a rapidement reconnu sa défaite.
Près de 16 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes pour ce scrutin obligatoire.
Le nouveau président est une figure controversée.
Catholique conservateur et libéral sur le plan économique, il est décrit comme un nostalgique de la dictature de Pinochet.
Son père était un nazi qui a trouvé refuge en Amérique du Sud après la Seconde Guerre mondiale. Son programme promet aux Chiliens un changement radical, axé sur la sécurité, l'immigration et l'économie. Il a notamment promis la fermeture totale des frontières pour lutter contre l'immigration clandestine et un ajustement fiscal important.
Sa victoire s'inscrit dans un contexte de sentiment d'insécurité croissant dans le pays, un thème qu'il a largement exploité durant sa campagne. Favori des sondages, son élection confirme la tendance observée et représente un basculement significatif à droite pour un pays qui a connu d'importants mouvements sociaux en faveur de plus d'égalité ces dernières années.
Les défis qui attendent José Antonio Kast sont nombreux, dans une société chilienne polarisée qui devra composer avec sa vision conservatrice sur les questions sociétales et libérale sur l'économie.












