Au terme d'un match intense et plein de suspense contre les Pays-Bas, les Bleues ont fait preuve d'une grande résilience pour s'imposer après prolongation (33-31). Cette troisième place a une saveur particulière pour une équipe de France décimée par les absences pour blessures et maternité tout au long de la compétition. Après la déception de la demi-finale perdue, les joueuses du sélectionneur Sébastien Gardillou ont su puiser dans leurs réserves pour aller chercher cette victoire face au pays hôte, à Rotterdam. La capitaine Tamara Horacek a souligné l'état d'esprit du groupe : "On va bien la savourer cette médaille".

La rencontre a été hachée et indécise jusqu'au bout, nécessitant une prolongation pour départager les deux équipes.

Les Françaises ont su se montrer plus solides dans les moments cruciaux pour monter sur le podium.

Individuellement, la pivot française Sarah Bouktit, meilleure buteuse des Bleues durant le tournoi, a été récompensée en étant élue dans l'équipe type du Mondial.

La finale a vu la Norvège s'imposer face à l'Allemagne (23-20), remportant ainsi son cinquième titre mondial.

Cette médaille de bronze est la première pour les Bleues depuis l'arrivée de Sébastien Gardillou à leur tête. Elle vient aussi mettre en lumière les défis du handball féminin en France, qui, malgré les performances de son équipe nationale, peine à obtenir la reconnaissance et les investissements nécessaires pour stabiliser son championnat national.