Le procureur a expliqué ne pouvoir s'opposer au mariage qu'avec des « éléments suffisants pour nourrir un doute » sur un mariage blanc, ce qui n'était pas le cas ici.

Face à l'injonction de la justice, l'édile a préféré démissionner, un acte qualifié de « courageux » par de nombreux habitants de sa commune. La préfecture de Seine-et-Marne a cependant refusé cette démission afin de « prévenir toute perturbation éventuelle du fonctionnement de la commune ».

L'affaire a rapidement pris une tournure politique.

Bruno Retailleau, président des Républicains, a apporté son soutien au maire sur TF1, estimant qu'il « a raison » et qu'il « faudra changer la loi » en 2027.

Gilbert Collard a également réagi, déplorant que « l'illégalité donne des droits ».

Cette situation met en lumière le conflit entre le droit au mariage, qui est un droit fondamental en France y compris pour les personnes en situation irrégulière, et la volonté de certains élus d'appliquer une ligne de fermeté sur l'immigration, quitte à entrer en confrontation avec l'autorité judiciaire et préfectorale.