Bien que le musée ait pu ouvrir partiellement, cette crise sociale s'inscrit dans une période difficile pour l'établissement et sa présidente, Laurence des Cars. Les syndicats CFDT et CGT ont annoncé que la grève, entamée pour protester contre des « conditions de travail toujours plus dégradées » et une détérioration de l'accueil du public, a été reconduite ce mercredi. Le personnel a jugé les propositions du ministère de la Culture « insuffisantes et inacceptables ». Malgré le vote unanime, la direction a réussi à assurer une ouverture partielle du musée le plus visité au monde.

Ce mouvement social intervient dans un contexte particulièrement tendu pour l'institution.

Il y a quelques semaines, un braquage spectaculaire a secoué le musée, mettant en lumière des failles de sécurité. De plus, un rapport récent s'est montré très critique envers la gestion de l'établissement. La présidente du Louvre, Laurence des Cars, se retrouve ainsi sous pression, devant gérer à la fois le mécontentement de ses équipes et les critiques sur la sécurité et le fonctionnement du musée.

Elle doit être auditionnée à nouveau par les parlementaires dans ce climat de « descente aux enfers » qui dure depuis deux mois.

La situation actuelle met en évidence les défis auxquels sont confrontés les grands établissements culturels, entre l'accueil de millions de visiteurs, la protection des œuvres et la gestion des ressources humaines.