Leur fils Nick, 32 ans, décrit comme toxicomane, a été rapidement interpellé.

Selon les médias américains, une « violente dispute » l'aurait opposé à son père la veille du drame.

Il risque la peine de mort s'il est reconnu coupable. L'affaire a pris une dimension supplémentaire en raison de la personnalité de Rob Reiner, fervent activiste démocrate et critique virulent de Donald Trump.

L'ancien président américain a réagi au meurtre avec des propos qui ont suscité l'indignation.

Il a affirmé que le réalisateur « était très mauvais pour notre pays » et qu'il est mort « à cause de la colère qu'il suscitait chez les autres ». Il a maintenu ses propos, estimant même que Reiner était atteint « d'une maladie mentale paralysante connue sous le nom de syndrome de dérangement Trump ». Cette réaction a été qualifiée d'« indécente » par de nombreux observateurs, contrastant avec le deuil de l'industrie du cinéma.

L'affaire mêle ainsi la tragédie d'un double homicide familial, la chute d'un homme aux prises avec ses addictions, et la polarisation extrême de la vie politique américaine.