La vidéo, vue des millions de fois, a eu un impact tel qu'un président africain, y croyant, a contacté l'Élysée pour demander à Emmanuel Macron : « Qu’est-ce qui se passe chez vous ?

».

Face aux lecteurs de « La Provence », le chef de l'État a exprimé son irritation, dénonçant le fait que « ces gens-là se moquent de nous ».

Il a plaidé pour que les contenus « manifestement faux » puissent être retirés rapidement par les plateformes.

L'Élysée avait sollicité Facebook pour obtenir le retrait de la vidéo, mais en vain.

L'enquête sur l'origine de cette intox a permis de remonter jusqu'à son créateur.

Il s'agirait d'un adolescent burkinabé qui a assuré qu'il ne cherchait qu'« à percer » et que ses motivations étaient financières.

Cet incident met en lumière de manière spectaculaire les dangers de la désinformation à l'ère de l'intelligence artificielle générative, capable de créer des contenus hyperréalistes et trompeurs. Il soulève également la question de la responsabilité des géants du numérique dans la modération des contenus et leur rôle dans la préservation de la stabilité démocratique, un sujet sur lequel Emmanuel Macron s'est souvent exprimé avec fermeté.