Dans ce cadre, des perquisitions ont été menées jeudi à ses domiciles, à son bureau au ministère ainsi qu'à la mairie d'arrondissement.

Ces investigations s'inscrivent dans une information judiciaire ouverte le 14 octobre dernier, notamment pour des faits de corruption.

L'affaire, parfois désignée comme l'affaire GDF-Suez, porte sur des soupçons liés à des activités de conseil exercées par Rachida Dati lorsqu'elle était députée européenne.

Les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) cherchent à éclaircir la nature de ses prestations et les rémunérations perçues, notamment auprès de grands groupes. Les perquisitions ont été confirmées par le PNF, marquant une accélération de l'enquête qui touche une figure politique de premier plan, actuellement membre du gouvernement et candidate déclarée à la mairie de Paris pour les élections de 2026. Les faits présumés sur lesquels la justice enquête pourraient constituer un conflit d'intérêts et des actes de corruption, ce que la ministre a toujours contesté.

Cette nouvelle étape judiciaire place Rachida Dati dans une position délicate, tant sur le plan politique que personnel, alors qu'elle occupe des fonctions exécutives importantes.