Cette nouvelle estimation, présentée le 18 décembre, porte le coût total du programme à 72,8 milliards d'euros, voire 84 milliards selon d'autres sources citées.

Cette augmentation intervient malgré les économies attendues grâce à un "effet de série", c'est-à-dire la construction de plusieurs réacteurs identiques qui devrait permettre de réduire les coûts au fil des chantiers.

EDF mise en effet sur cet effet pour optimiser ses dépenses, estimant que le sixième et dernier réacteur pourrait coûter jusqu'à 30 % de moins que le premier. Le PDG d'EDF, Bernard Fontana, a affirmé que l'entreprise était « engagée pour tenir les coûts et les délais du chantier du nouveau nucléaire ». Cependant, cette réévaluation soulève des questions sur la maîtrise des coûts des grands projets industriels et sur le financement du programme de relance du nucléaire voulu par le gouvernement. La mise en service du premier de ces nouveaux réacteurs, prévu sur le site de Penly en Seine-Maritime, n'est pas attendue avant 2038.