Parallèlement, l'Union européenne a acté un nouveau soutien financier majeur à Kiev, mais sans parvenir à un accord sur l'utilisation des avoirs russes gelés.

Vladimir Poutine a profité de son grand oral pour affirmer que les troupes russes "avancent sur tout le front" et qu'il ne dévierait pas de ses objectifs. Il a conditionné un arrêt des combats à l'organisation d'élections par Kiev et a mis en garde contre de "lourdes conséquences" si les avoirs russes gelés étaient utilisés pour financer l'Ukraine.

Interrogé par un journaliste de TF1-LCI sur le cas du chercheur français Laurent Vinatier, détenu en Russie, le président russe a affirmé ne pas connaître ce dossier. En réponse à cette posture intransigeante, les dirigeants de l'UE, réunis à Bruxelles, ont finalisé un accord pour un prêt de 90 milliards d'euros à l'Ukraine, financé par un emprunt commun.

Cette décision, saluée par Volodymyr Zelensky, a été prise après l'échec des discussions sur l'utilisation des avoirs russes, une mesure à laquelle s'opposaient notamment la Belgique et la Hongrie. Dans ce contexte, Emmanuel Macron a ouvert la porte à une reprise du dialogue direct avec Moscou, alors que des pourparlers sur un projet de paix porté par Donald Trump doivent se poursuivre en Floride.