Le principal suspect n'est autre que l'un des argentiers du palais, qui aurait revendu ces objets du patrimoine à un collectionneur.

L'affaire, qui pourrait être le scénario d'un film, concerne le vol de plus d'une centaine de pièces de porcelaine d'exception, dont des assiettes et des tasses issues de la prestigieuse Manufacture nationale de Sèvres, utilisées lors de grands dîners d'État.

Le préjudice est estimé à plusieurs milliers d'euros. Le maître argentier de l'Élysée est soupçonné d'avoir méthodiquement dérobé ces objets classés au patrimoine. La quasi-totalité des pièces volées a été retrouvée lors de perquisitions au domicile du collectionneur, ainsi que dans le casier, la voiture et le logement de l'argentier. Le receleur présumé serait un gardien de musée travaillant au Louvre.

Les trois suspects ont été placés sous contrôle judiciaire et seront jugés en février.

En conséquence de cette affaire, l'Élysée a déjà publié une annonce pour recruter un nouvel argentier, soulignant la gravité de cette faille de sécurité interne.