Cette position n'a pas apaisé la colère, les syndicats agricoles jugeant que "le compte n'y est pas".

La FNSEA et la Coordination Rurale ont exprimé leur déception et menacent de reprendre la mobilisation dès janvier. François Walraet, secrétaire général de la Coordination Rurale, estime que derrière cette crise se joue "un vrai choix de société".

Des blocages ont donc persisté sur des axes stratégiques comme l'A64, perturbant les départs en vacances.

La situation est comparée à celle de la Catalogne, qui a réussi à enrayer l'épidémie en combinant abattage et vaccination rapide, une méthode qui, selon un reportage, n'a pas généré d'actions violentes. Des rumeurs, notamment relayées par la sphère souverainiste, accusent l'UE de profiter de la crise pour réduire le cheptel français au profit du Mercosur, une allégation qualifiée de sans fondement.

Malgré la douleur, un éleveur dont le troupeau a été abattu témoigne, persuadé que cette mesure a protégé ses voisins.