Le président Emmanuel Macron a officiellement annoncé le lancement de la construction d'un nouveau porte-avions français à propulsion nucléaire, destiné à succéder au Charles de Gaulle. Cette décision stratégique majeure a été dévoilée lors de sa visite aux Émirats arabes unis pour le traditionnel repas de Noël avec les forces françaises déployées à l'étranger. Qualifiant ce projet d'"illustration de la puissance de notre nation", le chef de l'État a justifié cette décision par le contexte international actuel : "À l'heure des prédateurs, nous devons être forts pour être craints".
Ce porte-avions de "nouvelle génération" (PA-NG) sera plus grand et plus moderne que son prédécesseur. Il devrait mesurer environ 300 mètres de long, pour un déplacement de 75 000 tonnes, et pourra accueillir jusqu'à 2 000 marins et une trentaine d'avions de combat, notamment le futur SCAF (Système de combat aérien du futur). Sa mise en service est prévue pour 2038, date à laquelle le Charles de Gaulle, lancé en 1994, sera retiré du service actif.
L'annonce, bien que discutée depuis plusieurs années, intervient dans un contexte budgétaire national tendu, marqué par l'échec de l'adoption du budget 2026.
Ce déplacement présidentiel est également l'occasion de discussions stratégiques avec les Émirats, notamment sur le développement du futur standard F5 de l'avion de combat Rafale qui équipera ce navire.
En résuméEmmanuel Macron a confirmé la construction du futur porte-avions français, un projet stratégique visant à remplacer le Charles de Gaulle en 2038. Annoncé comme un symbole de la puissance française dans un monde instable, ce lancement intervient malgré un contexte budgétaire national contraint.