Le Kremlin a indiqué que Vladimir Poutine était "prêt au dialogue" avec Emmanuel Macron, répondant à une main tendue par le président français.
Depuis samedi, Miami accueille des discussions réunissant des représentants de Donald Trump, de la Russie et de l'Ukraine.
Selon les informations disponibles, Moscou exigerait le contrôle total du Donbass, une position qui serait soutenue par Washington mais fermement rejetée par Kiev.
Ces négociations confirment le rôle des délégations européennes, notamment française, dans la recherche d'une solution.
Parallèlement, le dialogue direct entre Paris et Moscou, interrompu depuis des mois, pourrait reprendre.
Vendredi, Emmanuel Macron a jugé qu'il redevenait "utile de parler à Vladimir Poutine".
Une déclaration à laquelle le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a répondu favorablement, affirmant la disposition du président russe à échanger.
L'Élysée a qualifié cette ouverture de "bienvenue". Cette lueur diplomatique contraste avec la réalité du terrain, où la Russie a lancé une nouvelle attaque massive de près de 100 drones dans la nuit de samedi à dimanche. La menace russe continue de peser sur l'Europe, en particulier sur les pays baltes, même si certains experts doutent que Poutine ait "les moyens de ses ambitions" pour une offensive directe.









