La colère du monde agricole est alimentée par une double crise : l'épizootie de dermatose nodulaire et l'accord de libre-échange UE-Mercosur, dont la ratification est redoutée.
En Haute-Garonne, les manifestants surnommés les "Ultras de l'A64" bloquent l'autoroute Toulouse-Bayonne depuis plus d'une semaine et affirment ne pas vouloir lever le camp, refusant toute "trêve de Noël".
Leurs revendications sont multiples, mais l'opposition au traité du Mercosur reste centrale.
Sur ce point, la France a obtenu un sursis avec le report du vote à janvier 2026, notamment grâce au revirement de l'Italie qui s'est opposée à l'accord.
Cette situation a fait réagir Michel-Édouard Leclerc, qui a déclaré ne pas comprendre "pourquoi les patrons ne viennent pas défendre ce traité".
Parallèlement, la région est frappée par la dermatose nodulaire contagieuse, une maladie bovine qui a conduit à l'abattage de plusieurs troupeaux. Face à cette crise, la ministre de l'Agriculture a annoncé une vaccination prioritaire pour les races "à petits effectifs".
Des reportages soulignent le traumatisme des éleveurs touchés, pour qui le redémarrage est difficile.
La crise a également été marquée par une forte circulation de fausses informations sur les réseaux sociaux, qui auraient été amplifiées par des acteurs étrangers.









